Le chou-fleur

Histoire
Originaire du Proche-Orient, le chou-fleur intègre nos tables françaises grâce au jardinier de Louis XIV. (17ème siècle)
Puis son successeur Louis XV en sera très friand et étendra sa consommation à tout le peuple.
Connaissez vous la recette de crème de chou-fleur ” à la du Barry” ? Eh bien elle fait écho à l’une de ses recettes préférées. Elle a prit le nom de la favorite du roi, la comtesse Du Barry !
Différentes variétés
Il existe plusieurs variétés de chou-fleur dont celles colorées. Ils sont plus doux au goût. Leur couleur provient des pigments naturels synthétisés par la plante et qui apparaissent progressivement en culture : la chlorophylle, le carotène et les anthocyanes.
La saison du chou-fleur
Différentes variétés de choux-fleurs fleurissent toute l’année, ce qui en fait un légume récolté et commercialisé frais de janvier à décembre.
On parle d’ailleurs de chou-fleur de printemps, d’été, d’automne et d’hiver. Les connaisseurs l’apprécient particulièrement aux moments des fêtes de fin d’année, période où il est le plus goûteux.
Quelques chiffres
2 kg
C’est la quantité consommée par an et par français (en moyenne)
1,5 kg
C’est le poids moyen d’un chou à maturité
2,50 €
C’est le prix moyen à la pièce pratiqué en supermarché.
Source : KantarWorldpanel / Interfel / FranceAgriMer

Petit point conservation

Plusieurs jours au réfrigérateur. Pour améliorer sa tenue, on vous conseille de le laver, de le détailler en petites fleurettes avant de les placer dans une boîte hermétique. Vous pouvez aussi le congeler sans perdre en goût une fois qu’il est blanchi ou cuit. (environ 6 mois)
Côté culture

Il demande de l’entretien ce p’tit chou. Une fois que la graine est semée dans une terre bien drainée, il faut qu’elle soit bien exposée au soleil. Mais ! Une fois plus grand, on doit prendre le pli pour rabattre régulièrement les feuilles sur les bouquets car il jaunit au contact de la lumière. Au moment de la cueillette, on coupe au couteau à la fraîcheur du matin.
Allez, on le cuisine ?

Chez nous, on vous le propose en taboulé, il est donc cru et réduit en semoule. Il se déguste aussi avec un filet d’huile de noix et du hareng fumé par exemple, dans une salade composée.
Bien sûr cuit, on le nappe souvent de béchamel en France, pour des gratins gourmands. Parfois, il est intégré dans des woks de légumes. On peut le frire également pour des beignets version diet. Bref, vous avez le choix !
Bien le choisir
Il n’y a qu’une seule chose à vérifier :
sa fraîcheur ! Les fleurettes ne doivent être sèches et sans tâches foncées, elles doivent être serrées, et les feuilles non flétries. C’est tout !

Ses atouts nutrition
Il est très peu calorique. Par ailleurs on le retrouve quasi tout au long de l’année en fonction de la saison de chaque variété. Riche en vitamine C. Sa teneur en fibres facilite le transit. Le chou-fleur est constitué de plus de 90 % d’eau et possède un très bon taux potassium, magnésium (10 % du besoin quotidien), calcium et d’un large éventail d’oligo-éléments
On vous entend déjà nous dire, oui mais il est dur à digérer ; et vous avez raison ! Car il est riche en souffre. Pour le rendre plus digeste on évite de le manger cru, et on peut ajouter une pincée de bicarbonate de soude dans l’eau de cuisson.
Le Roi de la Bretagne
Tenez vous bien, la Bretagne produit 80% de la production nationale. C’est donc bel et bien la patrie du chou-fleur. Mais la consommation des français a fortement baissé ces dernières années.
Sur la photo, à Saint-Méloir-des-Ondes. Philippe Lesné et son fils récoltent chaque jour à la main leur production pour la marque Prince de Bretagne qui du Conquet à Saint-Malo regroupe 2000 producteurs bretons de fruits et légumes
– photo LP/Solenne Durox
